Centenaire

Les quelques semaines de conflit ont convaincu commandant BARES que l’aviation, outre la reconnaissance et le réglage de tir, est un véritable outil de combat offensif, tant dans les domaines du bombardement que du combat aérien. Dès lors, par une note du 10 novembre 1914, il décide d’organiser les escadrilles autour de ces quatre missions en les adaptant aux forces terrestres :

– reconnaissance des objectifs ;

– réglage des tirs d’artillerie

– et couverture photographique du terrain pour les unités affectées à chaque corps d’armée ;

– reconnaissance et bombardement pour les unités affectées au sein même des armées ;

– chasse pour les formations dotées d’appareils blindés et armés.

La faible autonomie des appareils et leur performance médiocre par rapport à un front qui s’étend de la frontière Belge à la frontière Suisse, va voir le territoire s’émailler de nombreux terrains d’aviation proche de la ligne de front. Ainsi sur la commune de MAIZIERES un terrain d’aviation va être construit sur le plateau Sainte BARBE et abritera de nombreuses escadrilles pendant ce conflit. Le terrain baptisé aérodrome de PONT-SAINT -VINCENT gardera son nom et figure toujours sous cette appellation sur les documents aéronautiques. En témoigne une photo prise par la reconnaissance Allemande en 1917 à 5500 mètres d’altitude.